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Honduras.
Le président Zelaya dénonce un plan pour l’assassiner et demande de soutenir concrètement son peuple

mercredi 23 septembre 2009   |   Christophe Ventura
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Près de trois mois après le coup d’Etat dont il a été victime (28 juin), le président démocratiquement élu du Honduras, Manuel Zelaya, est de nouveau dans son pays depuis lundi 21 septembre. Ce retour, qui correspond aux exigences de l’Assemblée générale des Nations-unies et de l’Organisation des Etats américains, est salué par toutes les forces démocratiques dans le monde et les mouvements sociaux.

Manuel Zelaya est actuellement accueilli par l’ambassade du Brésil (l’engagement brésilien indique le niveau de la solidarité politique dont le président hondurien bénéficie en Amrique latine). C’est de là qu’il s’adresse à la presse, à ses partisans, et à la communauté internationale.

Celle-ci, actuellement réunie au sein de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, doit confirmer son engagement - alors que certains gouvernements, notamment celui des Etats-Unis, entretiennent une large ambiguïté sur leur rejet du Coup d’Etat - en faveur du retour sans conditions de la constitutionnalité et de la démocratie au Honduras. Elle doit le faire alors que le gouvernement putschiste de Roberto Micheletti a décrété le couvre feu général dans le pays et prépare, selon le président Zelaya, un plan visant à l’éliminer.

Manuel Zelaya - qui a demandé aux militaires de ne pas utiliser la force contre le peuple - propose d’ouvrir un espace de dialogue, sous l’égide de la représentation de l’ONU dans la capitale hondurienne, pour " faire face au conflit qu’entretient le groupe qui a fomenté le Coup d’Etat, et le résoudre".





Honduras. Le président Zelaya dénonce un plan pour l’assassiner et demande de soutenir concrètement son peuple


 

Article publié sur le site larevolucionvive : http://www.larevolucionvive.org.ve/spip.php?article269&lang=fr

 

Le président du Honduras, Manuel Zelaya, a dénoncé ce mardi les plans du gouvernement putschiste de prendre d´assaut l’ambassade du Brésil où il se trouve depuis lundi, pour le capturer et l’assassiner.

« Nous sommes menacés d´une attaque cette nuit contre l’ambassade du Brésil (...). Ils planifient ma capture et mon assassinat pour que des médecins déclarent que je me suis suicidé », a déclaré le Président lors d´une interview exclusive à teleSUR depuis Tegucigalpa.

« Je veux dire à la xommunauté internationale que Manuel Zelaya Rosales ne se suicide pas, qu´il va vivre et qu´il va continuer à se battre pour ses principes avec fermeté, et qu´il préfèrerait mourir avec dignité plutot que de s’agenouiller devant cette dictature. Que cela soit bien clair pour ces tyrans qui veulent gouverner ce pays avec la force des armes », a-t-il ajouté.

Il a exprimé son souhait que les annonces par le Brésil et les Etats-Unis (EE.UU.) de convoquer pour ce jeudi le Conseil de Sécurité de l’ONU afin de traiter le thème du Honduras, ainsi que la pression qu’exerce la Communauté internationale, se traduisent par un soutien concret au peuple hondurien en train de souffrir et "qui ne mérite pas ce destin après tant de sacrifices, tant d’exploitation durant des décennies, il temps que justice lui soit rendue ».

« Nous remercions sincèrement la Communauté internationale et les présidents de tous les gouvernements qui nous ont soutenus sincèrement et nous allons les remercier davantage quand la démocratie et la paix seront rétablies dans le pays » a-t-il ajouté.

Via Campesina, dans une note diffusée mardi, explique que la répression policière se poursuit et dénoncent des centaines d´arrestations, des personnes blessées et des morts. Certains stades sont transformés comme au Chili en 1973, en camps de concentration. Le coup d´État médiatique se prolonge : les médias se chargent de rejeter la faute de ce tout qui se passe sur le président Zelaya et sur la résistance et tente de faire croire que "l´ordre règne" et que rien ne se passe pour freiner la mobilisation.

Le mouvement social informe également de ce que les personnes qui accompagnaient le président Zelaya ont abandonné l´Ambassade du Brésil où elles ètaient pratiquement emprisonnées - privées d’aliments, d`eau et depuis hier d’énergie, un petit groupe de personnes est resté avec le président Zelaya.

 

 

 

 

 

 

Manfestation populaire de soutien au peuple hondurien, hier dans les rues de Caracas.

Sources : TeleSur et Via Campesina





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