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« Sauver des vies à coups de bombes est un contresens inexplicable » déclare le président de l’Uruguay

lundi 21 mars 2011
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En inaugurant le 19 mars à Cochabamba la IIIème réunion du Conseil ministériel social de l’ALBA (Venezuela, Bolivie, Equateur, Nicaragua, Cuba, Antigua-et-Barbuda, La Dominique, Saint-Vicent-et-les Grenadines), le président Evo Morales a exprimé sa joie de recevoir dans cette ville du centre de la Bolivie un groupe de techniciens qui travaillent pour les peuples. Il a défendu le modèle de l’Alliance bolivarienne des peuples d’Amérique - Traité de commerce des peuples (ALBA-TCP) dans le processus de changement mondial, tout en énumérant ses premières réussites en matière de justice sociale, de santé gratuite pour les pauvres, d’alphabétisation, etc.

Evo Morales a également déclaré, au nom de la Bolivie et de l’ALBA : "Nous rejetons toute intervention militaire en Libye parce qu’elle va provoquer davantage de morts. Ce n’est pas la solution. Nous n’avons pas un Conseil de sécurité mais un Conseil d’insécurité car cela signifie plus de pertes de vies humaines et aucune sécurité pour les habitants ».

Le même jour, le ministre argentin des affaires étrangères, Hector Timerman, a mis en cause le fait que ces attaques contre le territoire libyen menées par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni n’avaient pas fait l’objet d’un large débat au Conseil de sécurité ou à l’Assemblée générale des Nations unies.

Pour sa part, le président de l’Uruguay, « Pepe » Mujica, a qualifié de "lamentable" l’attaque des forces de la coalition contre la Libye : « Le remède est pire que le mal », a-t-il déclaré, et « sauver des vies à coups de bombes est un contresens inexplicable. C’est à en pleurer ».

(Site des amis de Vive TV : http://www.larevolucionvive.org.ve)





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