Initiatives

CulturAmérica

Festival latino-américain de Pau
et sa région (18 mars-2 avril 2011)

lundi 21 février 2011   |   Jean Ortiz
Lecture .

Avec Mémoire des luttes

Programme complet : http://culturamerica.fr/

2011 devait être l’année du Mexique... Le Mexique nous tient à coeur, celui des « agraristes », de la Révolution de 1910, de Villa, de Zapata, de Frida Khalo, de Rivera, Siqueiros, Carlos Fuentes, Octavio Paz, Taibo II et du « sous-commandant » MARCOS !! L’Amérique latine n’est plus un « continent perdu ». Elle résiste mieux à la crise mondiale que d’autres parties du monde.

Pas de miracle ! Depuis le début des années 2000, on assiste dans de nombreux pays latino-américains à un retour de l’Etat-nation, à des politiques de redistribution, d’inclusion sociale, de récupération de la souveraineté nationale, de priorité aux pauvres, de promotion de la démocratie participative, de recherche d’une intégration régionale équitable, mutuellement avantageuse, sans les Etats-Unis, rejetant les « accords de libre-échange » néo-coloniaux, imposés par Washington et l’Union Européenne.

L’Amérique du Sud pèse de plus en plus dans les débats planétaires, contribue à l’émergence d’un monde multipolaire. Mais les pays occidentaux s’obstinent : ils voudraient, avant 2015, mettre en place une « zone de libre-échange transatlantique », présentée comme « un nouvel occident ».

Ce projet destiné à refaçonner le continent, à aliéner son indépendance, est voué à l’échec ; peuples et gouvernements construisent des alternatives au dévastateur « néo-libéralisme », ils explorent les voies d’un « socialisme du 21ème siècle », démocratique, mêlant tous les courants d’émancipation humaine et sociale. Mais dès que l’on touche aux intérêts des oligarchies et de Washington, les grands médias crient au « populisme », à la « dictature »... Obama a tourné le dos à ses engagements électoraux... Cuba souffre toujours d’un insupportable blocus, le Honduras a un président fantoche par la grâce d’un coup d’Etat impliquant des secteurs de l’administration américaine. Les médias-mensonges s’acharnent contre Chávez, Correa, Morales, Castro, Dilma... parce qu’ils montrent la voie de l’émancipation. Au 19ème siècle, José Martí, père de l’Indépendance de Cuba, écrivait : « la guerre qu’on nous livre est une guerre de la pensée. Gagnons-la à force de pensée ». C’est le pari que nous faisons.





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