Réunis à Quito (Equateur) le 21 septembre sous l’égide de l’Union des nations sud-américaines (Unasur) représentée par son président pro-tempore Tabaré Vazquez (président de l’Uruguay) et de la Communauté d’Etats latino-américains et caraïbes (Celac) représentée par son président pro-tempore Rafael Correa (président de l’Equateur), les présidents de la Colombie, Juan Manuel Santos, et du Venezuela, Nicolas Maduro, ont adopté un accord en sept points permettant d’ouvrir la voie à une résolution commune du problème de la frontière entre les deux pays (lire « Campagne électorale sur fond de tensions sociales et économiques et de tensions avec la Colombie : le Venezuela s’enfonce-t-il dans la crise ? »).
Ces sept points prévoient :
- le retour immédiat des ambassadeurs des deux pays à Bogota et Caracas
- la normalisation progressive de la situation à la frontière
- la mise en place d’un accord permettant de résoudre les problèmes de la frontière commune
- une réunion des équipes ministérielles concernées des deux pays à Caracas le 23 septembre
- le renforcement du dialogue bilatéral
- la réalisation d’une enquête approfondie commune sur l’état de la frontière
- l’accompagnement du processus par l’Equateur et l’Uruguay.
Depuis le début de la crise de la frontière le 19 août, Nicolas Maduro a décrété l’état d’exception dans vingt-trois villes de trois Etats frontaliers (Apure, Táchira, Zulia).